Projections-Débats

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Projections-Débats

Un cycle de projections-débat s'ouvre sur Arles.
Le programme de cette année consiste à réaliser quatre soirées autour de la projection de quatre documentaires suivis d'échanges entre les participants. Les actions qui y seront présentées témoigneront d'expériences institutionnelles démocratiques centrées sur « la parole comme moyen de construction du collectif ». Les terrains sont les champs éducatifs, thérapeutiques, pédagogiques ou du monde du travail.

Toutes les rencontres, comme nous l'avions fait précédemment, seront animées par les intervenants de terrain et chercheurs immédiatement concernés par chaque film. Notre collectif ECHO a le projet de poursuivre sur 2012 ces projections avec un programme déjà à l'étude.

Solstices

Solstices

Documentaire – 1h20
Réalisé par Bernard Richard.

« Pas de soin sans parole, pas de parole libre sans démocratie ».
Roger Gentis

Vendredi 15 avril 2011, 19h30 – 22h30
Maison de la Vie Associative
3, Bd des Lices, Arles
Avec
Claude Allione, psychanalyste, Anduze,
et Bernard Richard, réalisateur.

Solstices a soigné au long cours, sans médicament et sans technique comportementale, des enfants et des adolescents souffrant d’autisme, de psychose ou de troubles du caractère et du comportement.
Ce service autogéré, ce laboratoire pour l’autisme » installé en Lozère a connu pendant 30 ans des réussites remarquables.
A l’aide de quelles pratiques et de quelle gestion, fondées sur quelles théories ?
Une expérience politique et sociale irremplaçable pour un réhumanisation concomitante du travail et du soin.

Parole, l'héritage Dolto

Parole, l'héritage Dolto

Documentaire – 1h30
Réalisé par Vincent Blanchet

« La pédagogie est la préoccupation de tous et l’école affaire de gestion en commun ». Fabienne d’Ortoli et Michel Amram.

Samedi 17 septembre 2011, 15h – 19h


Lycee Pasquet

54, Bd Marcellin Berthelot, Arles
Avec
Sébastien Pesce, ancien enseignant éducateur à la Neuville, maître de conférence en sc.de l’Education, Cergy-Nanterre

Cette école est un lieu unique dans lequel chaque enfant est un acteur essentiel du projet, et où tous collaborent pour favoriser la progression de chacun. Vincent Blanchet propose une petite chronique de la vie quotidienne dans cette école pas comme les autres, nous donnant à voir son ambiance particulière. Ce film nous montre une autre façon d’envisager l’éducation, décrivant un espace où la loi se construit à plusieurs voix, où les mots apaisent et réparent. Le cinéaste évoque avec humour et sensibilité une nouvelle donne scolaire.

Socrate dans la cité

Socrate dans la cité

Documentaire - 30 mn
Réalisé par Frédérique Landoeuer

« Je ferai cette hypothèse folle que le savoir scolaire doit d’abord aider les jeunes (…) à comprendre en quoi leurs questions s’inscrivent dans l’histoire des hommes ». Philippe Meirieu

Vendredi 7 octobre 2011, 19h30 – 22h30
Lycee Pasquet
54, Bd Marcellin Berthelot, Arles

Avec
Frédérique Landoeuer, enseignante spécialisée en classe relais.

Proposer à des élèves qui refusent l’école et les apprentissages de rentrer dans le débat philosophique à propos « du mythe de la caverne » de Platon les place face au doute par rapport à ce qu’ils doivent penser et admettre. Il faut du temps pour que la pensée s’installe. Frédérique les laisse parcourir l’espace et le temps par la pensée. Le mythe qu’ils vont explorer, c’est un peu le théâtre de leur propre réalité. A partir de ce texte de Platon, on retrouve transposé ici le voyage de « l’ex enchainé » qui sort de la caverne et découvre le monde et les autres.

La moindre des choses

La moindre des choses

Documentaire – 1h40
Réalisé par Nicolas Philibert

« Ne parlez jamais de votre santé à un médecin, il pourrait vous asservir. »
Un patient dans le film.

Vendredi 25 novembre 2011, 19h30 – 22h30
Lycee Pasquet
54, Bd Marcellin Berthelot, Arles
Avec
Joseph Mornet, psychologue, Secrétaire Général des Croix Marine.
Un film sur la folie ? Certainement pas. Sur la psychiatrie ? Encore moins ! Le théâtre ? Un prétexte... Plutôt qu’un film sur, j’ai fait un film avec et grâce à : avec des « fous », et grâce à La Borde. Alors, s’il fallait en définir le sujet, je dirais que c’est un film qui parle de ce qui nous relie à l’autre, de notre capacité -ou incapacité- à lui faire une place. Et
finalement, de ce que l’autre, dans son étrangeté, peut nous révéler de nous-mêmes.... A la fin du film l’auteur de la phrase ci-dessus citée, se tourne vers le spectateur et s’adresse directement à lui. Ce qui a fait dire à une universitaire canadienne : «ce n’est pas la caméra qu’ils regardent, c’est nous».

www.echo-arles.fr

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